Encore un « tour d'établi de précision » intéressant mais mystérieux - et fabriqué en France. On ne sait rien du fabricant - Constructions Albert Perrollax CMP Magland - mais ce que l'on sait, c'est que la broche de la poupée fixe et la contre-poupée sont équipées de pinces W12 et que, en plus de la contre-poupée à levier, un deuxième type d'alimentation par poussée ou par vis était également fourni avec le tour.
La machine semble avoir été configurée pour un travail en deuxième opération, avec une commande par levier de la glissière, de la contre-pointe et de la pince de serrage - bien que les leviers soient absents des glissières.
Bien que de grands arbres de renvoi intégrés avec le moteur en haut aient été utilisés sur des tours à engrenage et à décolletage - par exemple certains modèles Sheldon, Dalton et les plus grands modèles South Bend - le CMD est probablement unique dans sa catégorie pour avoir suivi cet arrangement. L'ensemble du système d'entraînement haut a été intégré dans le moulage de la base, le moteur électrique étant perché sur le dessus et entraîné vers le bas par une courroie trapézoïdale protégée jusqu'à un arbre de transmission avec une poulie de chaque côté d'un palier central. Depuis l'arbre de transmission, l'entraînement de la poupée se faisait par une courroie plate apparente passant sur des poulies coniques à trois étages, l'objectif étant d'obtenir un entraînement aussi régulier que possible.
D'après la taille généreuse des paliers de la poupée, la broche devait fonctionner avec des billes ou des rouleaux et, faute d'un nez fileté, ne prenait que des pinces de serrage - le mandrin à anneaux et à rouleaux de 65 mm qui a survécu étant également monté sur des pinces de serrage.
CMP a dû également fabriquer d'autres machines-outils, une belle meuleuse à double extrémité a été découverte, avec des meules montées sur des arbres maintenus dans la broche horizontale par des pinces de serrage. On a également découvert une paire de têtes d'indexage, l'une avec une broche élévatrice, l'autre fixe et montée sur une plaque d'angle.
Possédez-vous une machine-outil CMP ou de la documentation sur l'entreprise ? Si c'est le cas, le rédacteur sera heureux de vous entendre.

Yet one more interesting but mysterious "precision bench lathe" - and made in France. Nothing is known of the maker - Constructions Albert Perrollax CMP Magland - but what is known is that both the headstock spindle and tailstock took W12 collets and, in addition to the lever-feed tailstock, a second push or screw-feed type was also supplied with the lathe.
The machine appears to have been set up for second-operation work with lever control of the slide rest, tailstock and collet closer - though the levers are missing from the slides.
Although tall, built-on countershafts with the motor at the top have been used on backgeared and screwcutting lathes - for example some Sheldon, Dalton and larger South Bend models -  the CMD is probably unique in its class in following this arrangement. The entire, tall drive system was formed as part of the base casting, the electric motor being perched on top and driving downwards by a guarded V-belt to a layshaft with a pulley on each side of a central bearing. From the layshaft, drive to the headstock was by an exposed flat belt running over 3-step cone pulleys, the aim being to give as smooth a drive as possible.
From the generous size of the headstock bearing housings, the spindle must have run in either ball or roller races and, lacking a threaded nose, took only draw-in collets - the surviving 65 mm 3-jaw ring-scroll chuck also being collet mounted.
CMP must also have made other machine tools, a neat, double-ended grinder having been found that features wheels mounted on shafts held into the horizontal spindle by collets. Also discovered are a pair of indexing heads, one with an elevating spindle, the other fixed and mounted on an angle plate.
Do you have a CMP machine tool - or any literature about the Company? If so the writer would be pleased to hear from you.